« Sottes chansons contre Amours » : parodie et burlesque au Moyen Âge

Creator

Eglal Doss-Quinby, Smith CollegeFollow
Marie-Geneviève Grossel, Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis
Samuel N. Rosenberg, Indiana University—Bloomington

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Creation Date

2010

Publisher

Honoré Champion

City

Paris

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Other Editions

• Doss-Quinby, Eglal, et al. « Sottes chansons contre Amours » : parodie et burlesque au Moyen Âge. Paris: Honoré Champion, 2014. Paperback edition.

Reviews

• The French Review 86 (2013): 822–23, by Joan Tasker Grimbert
• Zeitschrift für romanische Philologie 129 (2013): 198–201, by Philippe Ménard
• Medium Ævum 82 (2013): 173, by Andreea Weisl-Shaw
• Vox Romanica 71 (2012): 334–36, by Marie-Claire Gérard-Zai
• Encomia 32–33 (2010–2011): 48–50, by Wendy Pfeffer
• Cahiers de Recherches Médiévales et Humanistes (2010): 12677, by Friedrich Wolfzettel
• Le Moyen Âge 117 (2011): 183–84, by Patrice Uhl
• Studi Francesi 55.3 (2011): 619, by Giovanni Matteo Roccati
• The Medieval Review 11.07.04 (2011), by Christopher Callahan
• Tribune Internationale des Langues Vivantes 49 (2010), by Jean-Pierre Attal

Document Type

Book

Description

Contre-texte de la chanson courtoise des trouvères, la « sotte chanson contre Amours » est un genre parodique qui vise à subvertir le Grand Chant tout en le célébrant. Sa spécificité naît de la réflexion (à tous les sens du terme) menée par les mots sur une tradition dont la raillerie ne laisse jamais oublier la valeur. Tirées pour la plupart d’un chansonnier de provenance lorraine copié aux alentours de 1310 et d’une petite anthologie de chansons présentées au Puy de Valenciennes au dernier quart du XIIIe siècle ou au début du XIVe, les pièces que nous rassemblons ici se caractérisent par la distorsion, l’inversion et la dérision du système dominant ; elles séduiront tous ceux qui s’intéressent à la parodie, au burlesque, à l’obscénité, au non-sens et au réalisme au sein de la lyrique française du Moyen Âge. Souhaitant apporter un éclairage neuf sur le rire chez les trouvères, nous mettons ce corpus à la portée des lecteurs modernes en offrant une édition critique rigoureuse assortie d’une traduction en français moderne et d’une riche introduction qui met en relief les moyens de la parodie dans la sotte chanson aussi bien que le contexte culturel où celle-ci vit le jour.